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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 18:22

Mes enfants, comme un espoir de retarder l'heure du départ.


Mes enfants pour voir des sourires illuminés leurs visages ceux qui n'ont en leur temps jamais illuminés le mien.


Mes enfants, une paire, pour diviser au besoin le poids de la vie.


Mes enfants comme une revanche sur toutes mes années absolument étanches à une quelconque forme de tendresse....

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24 novembre 2005 4 24 /11 /novembre /2005 18:45

Du végétal je me sens devenir cannibale

Dévorer la vie, faire fonctionner mes maxillaires

Aiguiser mes canines.

J'attends un pirate, un aventurier, un fou d'amour, un hors la loi.

Je veux être mangée toute crue, n'être plus qu'une éclaboussure de sang

Dégoulinant de sa bouche, sillonant les contours de son torse,

En connaître l'architecture en devenant l'eau de sa douche,

Crisser de plaisir sous ses dents voraces.

Tant appartenir et tant désirer qu'atteindre l'impossible Incandescence

Puis du Myster Hyde attendre le docteur jeckell pour qu'il soigne mes blessures,

Qu'il panse mes morsures que la Passion aura laissé sur ma peau meurtrie

Comme les stigmates d'une boulimie d'amour, la seule qui en vaille la peine.

Attendre enfin l' Homme pour s'entendre dire qu'outre un objet attirant je suis une Femme

Et qu'outre une femme je suis avant tout Sa Femme....

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

Je recherche un regard aseptisant capable de désinfecter mes blessures.Au bleu d'un iris soigner les hématomes intérieurs, regard marin pour calmer mes vagues à larmes...

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Parce que la vie est un suc épais j'exige de m'en gorger les veines au risque d'un caillot fatal. Se contenter de l'allégé insipide parce que toute grandeur ne peut se contenir ou être contenue, quelle triste sagesse... Je connais la fin morbide de toutes mes espérances, elle est dans l'ordre même des choses, je fêlerai le vase parce que j'aurai voulu le remplir de milliers de parfums, destin d'autant plus tragique qu'à m'échiner à les retenir tous je n'en aurais respiré aucun. Accepter et durer ou refuser et mourir telle est la logique de ce foutu monde.
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Ton regard, dard délicieusement venimeux. Allergie? réaction épidermique, pouls irrégulier qui ma foi révèle mon trouble. C'est grave docteur? Faut m'faire le bouche à bouche, j'ai le souffle court. Qu'est-ce que c'est que cette lumière aveuglante qui meurtrie mes pupilles? Extra terrestre? Peut-être, c'est toi. Merde, je suis dans la merde, les ailes engluées dans un exaspérant sentiment, celui de la dépendance.  Apprendre pourtant à vivre sans toi, accepter la fatalité d'être là où tu n'es pas. Je te déteste, faut pas jouer avec moi, j'suis une mauvaise perdante, j'ai la gachette facile, la haine des imbéciles, les pulsions primitives. Tu m'en mets une j'te la rend dard dard même si je finis sur le tapis KO j'aurais défendu l'ombre de mon honneur.
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Regard sans un mot. Silence. Juste le vacarme du coeur, une collision frénétique de globules rouges, les veines qui enflent. L'amour n'a pas de parole. Surtout pas un seul son articulé, ne ressentir qu'avec l'épiderme, redevenir animal et se sentir tant et plus, se renifler encore et encore, se tenir, ne rien se dire, s'appartenir, juste, juste le vocabulaire de la caresse. Le corps ne ment jamais, le geste dévoile tout et la parole trahit alors chut...
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13 octobre 2005 4 13 /10 /octobre /2005 00:00

Mon coeur telle une clépsidre se vide peu à peu,

La cendre grise remplace petit à petit le feu,

Je veux couper mes liens,

je n'ai plus envie de rien.

Par quelle faille sournoise le doute s'insinue-t'il?

Quelle est cette impression que tout est inutile?

L'amour au fil du temps se terni comme l'argent

Qui de l'éclatant passe au jauni.

Moi je n'espère plus rien mais au fond de ma misère gronde, terrfiante et sifflante, ma colère.

Quelle est la fin tragique des promesses

Et de l'énergie qui lâchement me délaisse?

La faim petit à petit s'anorexise,

Le dégoût se boulimise

Et bringuebalante entre deux paradoxes,

Je ne cherche même plus à tracer une ligne orthodoxe.

Je crois savoir le dénouement de ce triste imbroglio

Il sera sans issue, tragique, alors m'exprimant en V.O

Je murmurerai: "Addio"...

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6 octobre 2005 4 06 /10 /octobre /2005 00:00

Mon nom, résumé de moi en quelques lettres,

Mon nom, condensé de mes racines, de mon pays, de mes ancêtres,

J'ai bataillé pour lui n'autorisant personne à lui manquer de respect,

J'ai combattu l'hydre des racistes et des analphabètes,

J'ai lutté contre les fautes d'orthographes, les défauts de prononciation,

Je l'ai porté comme on brandit un étendard

Il était bien plus que moi, il était mon père et toute ma tribu,

Il a forgé mon caractère me  poussant sans cesse à sortir les griffes contre les imbéciles

Je l'ai porté dignement, il peut être fier de moi

Aujourd'hui je me suis mariée.... 

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00

Couchée sur le flanc entre ta petite respiration et le souffle de ton père je suis comme sous une voûte céleste, allongée sur le nuage du Divin. Plus rien ne fait partie du terrestre.

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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00

A quoi ressembleras-tu ? Fille ou garçon est-ce que je vais gorgé tes veines du sang bouillant de ma terre ?
Est-ce que tes yeux vont prendre l’inquiétante et insondable couleur noire du regard de ton père ? Et tes cheveux ? Vont-ils être aussi indisciplinés que ceux de ta mère, vont-ils être frisés ou bouclés te donnant une allure gitane ou chercheras-tu à les brillantinés pour ressembler à un fougueux Valentino ou bien… ou bien recevras-tu en héritage les épis de ton père… et tous les matins devant ta glace tu pesteras contre cette « malchance »…

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