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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Ton regard, dard délicieusement venimeux. Allergie? réaction épidermique, pouls irrégulier qui ma foi révèle mon trouble. C'est grave docteur? Faut m'faire le bouche à bouche, j'ai le souffle court. Qu'est-ce que c'est que cette lumière aveuglante qui meurtrie mes pupilles? Extra terrestre? Peut-être, c'est toi. Merde, je suis dans la merde, les ailes engluées dans un exaspérant sentiment, celui de la dépendance.  Apprendre pourtant à vivre sans toi, accepter la fatalité d'être là où tu n'es pas. Je te déteste, faut pas jouer avec moi, j'suis une mauvaise perdante, j'ai la gachette facile, la haine des imbéciles, les pulsions primitives. Tu m'en mets une j'te la rend dard dard même si je finis sur le tapis KO j'aurais défendu l'ombre de mon honneur.
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