Mon coeur telle une clépsidre se vide peu à peu,
La cendre grise remplace petit à petit le feu,
Je veux couper mes liens,
je n'ai plus envie de rien.
Par quelle faille sournoise le doute s'insinue-t'il?
Quelle est cette impression que tout est inutile?
L'amour au fil du temps se terni comme l'argent
Qui de l'éclatant passe au jauni.
Moi je n'espère plus rien mais au fond de ma misère gronde, terrfiante et sifflante, ma colère.
Quelle est la fin tragique des promesses
Et de l'énergie qui lâchement me délaisse?
La faim petit à petit s'anorexise,
Le dégoût se boulimise
Et bringuebalante entre deux paradoxes,
Je ne cherche même plus à tracer une ligne orthodoxe.
Je crois savoir le dénouement de ce triste imbroglio
Il sera sans issue, tragique, alors m'exprimant en V.O
Je murmurerai: "Addio"...