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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

Le vide de la minute est un morceau de vie perdue, une flaque de sang qui noircie et sèche. C'est une larme qui pleure l'insipidité de ses propres larmes, le sel d'une quelconque passion... J'ai dix sept ans et vis comme dans une salle d'attente, de minute en minute vide je ne rêve plus, la notion du rêve implique un minimum de naiveté que je n'ai plus. Je conte mes assauts de fièvre et mes rages de dents à l'infini de ma solitude. Les autres tracent leur droite, moi je m'enferme dans mon cercle. Je traine mes chaussures sur les pavés de ma peine et toute de noire vêtue je pleure, je pleure sur mes amitiés déçues, sur ma conscience aigue, sur mes espoirs qui s'entêtent et mes désespoirs qui en rigolent, je pleure sur les pièges futurs qui m'enchaineront et déchireront mes coutures, je pleure sur le mot Amour qui usurpé de son droit d'auteur se voit associé au mensonger mot toujours... Celui qui prétendra m'aimer ne sera qu'un imposteur.

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