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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00

 

Il est tard, très tard. La maisonnée est silencieuse. Ses âmes dorment. Moi, je reste éveillée, insomniaque depuis quelques temps, je redeviens cette compagne de la nuit que j’ai si souvent été, je l’accompagne tout au long de ses heures comme je l’ai si souvent fais. Mais mes pensées sont ô combien différentes !. Je tente de t'imaginer grandir à l’intérieur de moi et je t'envoie une prière:

faut que tu grandisses, que tu t’accroches, que tu pousses parce que tu es la moitié de l' homme que je chéris,  il faut que tu comprennes que tu es l’Amour et rien d’autre que cela, que plus tu pousses plus tes cellules d’amour se divisent, se multiplient exactement comme mon amour pour ton père, plus le temps passe plus il s’accroît, s’agrandit, se multiplie. Vis mon bébé parce que lorsque l’on est issu d’un tel sentiment on est déjà béni, touché par la grâce.

 

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00

Couchée sur le flanc entre ta petite respiration et le souffle de ton père je suis comme sous une voûte céleste, allongée sur le nuage du Divin. Plus rien ne fait partie du terrestre.

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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00

A quoi ressembleras-tu ? Fille ou garçon est-ce que je vais gorgé tes veines du sang bouillant de ma terre ?
Est-ce que tes yeux vont prendre l’inquiétante et insondable couleur noire du regard de ton père ? Et tes cheveux ? Vont-ils être aussi indisciplinés que ceux de ta mère, vont-ils être frisés ou bouclés te donnant une allure gitane ou chercheras-tu à les brillantinés pour ressembler à un fougueux Valentino ou bien… ou bien recevras-tu en héritage les épis de ton père… et tous les matins devant ta glace tu pesteras contre cette « malchance »…

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Ma vie a commencé exactement lorsque muni de mon seul courage j’ai quitté l’existence ascétique que l’on me proposait, une existence qui serait devenue à la longue et avec un peu de patience extrêmement confortable. En dehors du fait que je n’éprouvais aucun amour, à la seule idée d’une petite maison avec un petit jardin et une voiture bien garée dans le garage me provoquait des nausées et une angoisse si forte que j’en avais le souffle coupé. Tu ne sais presque rien de ma vie, entre les choses inavouables et honteuses et les choses dont on est pas très fière je ne t‘ai laissé entrevoir que quelques égarements mais combien de déceptions, de mensonges, de trahisons, combien… Je suis partie parce que le reflet de mon image m’était devenue insupportable. A avoir fait le tour de la question je me suis rendue compte que personne n’était à la hauteur de mes ambitions, de mes principes. Je n’ai jamais recherché la stabilité financière, le douillet coton, le tranquille ronron, c’est à la portée de tout le monde. Moi c’est plus haut que j’ai misé ; je suis insatiable, je suis la lave en fusion qui attend une secousse de la terre pour jaillir du cratère, j’ai tellement rêvé de partir, j’ai tellement rêvé à d’autres horizons. De mes nombreuses lectures je n’ai gardé que l’aventure. Je veux goûter aux nourritures étranges, je veux me brûler sous tous les soleils, je veux que mes cheveux s’ébouriffent sous d’autres vents. Il y en a tant… Une chose m’était cependant vitale et je doutais de la trouver c’était l’amour. L’Amour à lui seul représente toutes les plus belles destinations. Je pensais être instable pour tout y compris pour ce sentiment là. L’ennui que j’éprouvais assez vite me donnait à penser que je n’aurais jamais été de celle que l’on attache ou tout simplement qui s’attache. Lorsque je t’ai rencontré cette chose m’a été donné et c’est une belle aventure humaine que je vis là. Mais ne crois pas que je suis arrivée, je n’en suis qu’au début. Tous ces rêves enfouis bouillonnent et je ne quitterai pas cette terre sans en avoir réalisé le plus possible. Je suis de celle qui ne supporte pas le rangé, le prévu. Je veux l’effet de surprise, je veux que ce soit l’esprit du moment qui dicte sa loi. Je n’ai pas eu une vie facile. Ma nature est trop fière et ce que l’on a voulu me donner je l’ai refusé, tout ce que j’ai, je l’ai gagné (c’est pas grand chose…) mais c’est mon seul accomplissement, ma seule réussite et j’y tiens. J’ai réussi à me soigner seule, j’ai réussi à larguer les amarres. Je sais pour me connaître que je renais toujours de mes cendres et que tout ce que je me suis promis de faire je le ferai. La terre ne peut pas tourner impunément sans moi, il faut que j’y sois . Je veux vivre.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Je crois n’avoir jamais autant souffert, jamais autant aimé. Je préférais l’époque où seule j’espérais te trouver qu’aujourd’hui ou j’ai peur de te perdre. C’est comme une déchirure, la conscience qui gémit. Qu’on me laisse vivre loin des suppositions qui torturent mon âme, asservissent mon esprit, qu’on me laisse rire loin des arrière-pensées qui crispent mes élans, fanent ma jeunesse et mon goût du voyage. Ne plus tolérer le doute reviens à ne plus tolérer la vie. Je  t' aime. Là dessus y a pas de doutes.... Je ne peux plus douter, je veux t'aimer encore et encore, je veux croire en tes sentiments éternels.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Ces gestes de te repousser de moi, cette voix, ces mots brutaux ne s’adressent pas à toi. Je ne vitupère que mes propres insuffisances. C’est sans doute sur toi que parfois en mots sévères se délivrent mes colères mais c’est moi que je poursuis. Je pense à ton cœur sans récompense, je voudrais le rendre heureux, je voudrais me gifler. Je ne peux décemment te demander de rire du méchant geste ni pardonner aux mots mauvais. Mais ne sois plus triste et reste… En toi ce que je déteste c’est le mal que je te fais.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

 

 

 

 

 

Je voudrais tant que tu reviennes me dire que tu m’aimes. Je voudrais tant me sentir moins sale de tous ces moments gâchés. Je suis démunie, je me sens lourde, vilaine et inutile. Je redeviens Cendrillon mais je n'ai plus envie de trier les lentilles dans le silence d’une existence morne, je ne veux plus regarder mes pieds sales, mes guenilles , mes trous de chaussettes, mon visage défait et mes cheveux fourchus, entendre mon nez couler et la sarabande des poux sur mon crâne: pouilleuse, malheureuse, sans amour... Où je vis, dignement transformée en Femme par ton amour ou je meurs. C’est la condition sine qua non.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Louve couchée sur le flanc, je suis. Agonisante, se poissant dans son sang, écoutant la vie quitter à petits flots son corps et qui dans un dernier soubresaut te regarde en t’implorant un dernier sourire, un autre regard, moins animal, moins carnassier, un regard plus doux, plus humain, un regard aimant tout « bêtement »… Peut-être qu’elle se relèverait la louve, qu’elle trouverait le courage de braver une fois de plus la vie, de lui faire un autre pied de nez, peut-être qu’elle tenterait d’empêcher le fatal épanchement. Elle ne sait qu’une chose c’est que dans la solitude des grandes étendues sibériennes elle ne survit au froid que par la passion qui la couve, sa vie n’est liée qu’à ce seul attachement parce qu’elle ne voudra jamais plus d’aucun autre grognement à ses côtés . Et que si tu la quittes, le Loup, elle mourra d’hypothermie, son cœur , pris dans la glace, fera cesser toute agitation de globules. Et à son dernier spasme, elle hurlera une dernière fois pour toi, tu entendras du fond de la nuit le déchirement de sa vie et sans doute comprendras-tu la démesure de son amour pour toi.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Tu es arrivé porté par le vent de la guerre comme à l’annonce d’une tourmente. J’ai ressenti, je l’avoue, une crainte sourde. Je savais que cela pouvait m’être fatal mais sans le savoir je t'avais déjà ouvert la porte. Désormais, à la lueur vacillante de ta Lumière, je marcherai jusqu’au dernier de mes pas, qu’importe si mon champs de vision se résumera à celui du cheval de traie orné de ses œillères. Je ne veux voir que toi, rien que toi . Et lorsque mes larmes couleront, mon cœur hémophile suppliera que tu le transfuses ; fusera de tes veines le chaud liquide qui inondera mon corps et lui rendra vie, ma peau redeviendra rosée et ses terminaisons nerveuses sensibles, elle réclamera tes caresses les plus ardentes, les plus violentes, les plus douces. Jusqu’où irons-nous ? Sur quelle planète atterrirons-nous ? C’est avec toi que je veux partir, ma mémoire a déjà sortie sa valise poussiéreuse. Sourde à tout son autre que ceux de ta voix, aveugle à toute image autre que celle de ton visage, je veux tracer ma route et non plus la tailler.

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Mon chéri, je ne désire et ne désirerai rien d’autre que ton seul visage , un visage qui a bouleversé et bouleverse mes jours et mes nuits et toute la génétique qui m’a catapultée dans la Lumière, loin des ombres de l’Ombre. Lorsque tes yeux se détournent, sache que j’ai le sentiment de vivre trois hivers en un seul. Moi, j’t’appelle mon chéri, mon amour, mon mec à moi, mon gars enfin toute une série de noms amoureux que je savoure. Dans cet anneau de destins où je venais de pénétrer, un ange attentionné a pris soin de me faire te rencontrer pour devenir une Femme, une vraie, avec tous ses instincts en alerte et toutes les lumières allumées, avec aucune de ses pièces dans la pénombre ; une femme-girophare, une femme-sirène, une femme qui assure et qui accouche, qui pense et qui panse, une femme qui s’loupe mais qui lutte, une femme qui pleure et qui a peur, une femme panthère et pantoufle une femme qui regarde ses fesses tous les matins et que l’on entend geindre dans la salle de bain, une femme qui s’regarde dans la glace avec un p’tit sourire en se disant qu’elle n'est pas si mal à regarder et qui un quart d’heure après, en recroisant un miroir, se dit qu’elle est bien la fille à sa mère… une femme complexe et complexée, bref une emmerdeuse…
Le matin, alors que tu es encore engoncé dans les draps de la nuit, je te respire et te respire encore . La nuit, lorsque tu es sous le joug du sommeil, je peux te regarder, te détailler puisque ni ton regard ni une impatience quelconque ne peuvent me déranger. Il n’y a que des questions dans ce lent travelling qui va de tes pieds à tes cheveux . Et s’il n’était plus là ce corps, comment j’ferais ? Tout est si définitif dans ma tête et mon cœur qu’à cette seule question je tire le drap sur toi comme pour que personne ne te voie : pas vu pas pris. Ne me prive jamais de toi....

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