L'etreinte visqueuse des viscères me projette dans la quatrième dimension où plus rien ne correspond à rien. Je deviens poupée chiffon et souvent la toile cède sous les tiraillements incessants de cette existence, je perçois les déchirements de ma propre chair et je me récouds au fil des aléas. Peut-être qu'une douleur écrite est une douleur atténuée mais comment décrire une douleur sans talent? Je m'englue dans un épais désarroi, dégout de la grande imposture que sont les chimères de l'enfance. Toujours enfermée dans ce carré mes idées s'angularisent, se géométrisent, se normalisent, se meurent. Je n'ai plus envie de tendre les doigts aux coups de baguette de la vie, j'ai comme un énorme envie d'arrêter mon processus biologique, mon horloge interne.