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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

L'etreinte visqueuse des viscères me projette dans la quatrième dimension où plus rien ne correspond à rien. Je deviens poupée chiffon et souvent la toile cède sous les tiraillements incessants de cette existence, je perçois les déchirements de ma propre chair et je me récouds au fil des aléas. Peut-être qu'une douleur écrite est une douleur atténuée mais comment décrire une douleur sans talent? Je m'englue dans un épais désarroi, dégout de la grande imposture que sont les chimères de l'enfance. Toujours enfermée dans ce carré mes idées s'angularisent, se géométrisent, se normalisent, se meurent. Je n'ai plus envie de tendre les doigts aux coups de baguette de la vie, j'ai comme un énorme envie d'arrêter mon processus biologique, mon horloge interne.

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Etres insaisissables? Mais sais-je saisir? Mes mains sont maladroites et lâchent ou lâches. Devant l'immensité de la minute je deviens agoraphobe. Etendue sur ce lit glacé j'attends avec anxiété l'oubli du sommeil, j'espère quelqu'un qui frapperait à ma porte mais le silence me regarde et sourit ironiquement... Ah merde! quelque chose de doux, d'attentionné, un geste pour me prouver que j'existe, est-ce si difficile?! Corps méprisé, laissé en friche, un peu comme si le soupçon de la mort regnait autour de lui et que plus personne ne s'en approcherait par superstition. Il se meurt ce corps, il a besoin de vibrer, de s'affoler, il a besoin de concret, de vraies caresses, lourdes, lentes, longues et langoureuses, juste histoire de vérifier que je suis toujours en vie, le sentir vivant, le sentir vibrer, redécouvrir la chair de poule, ce frémissement de l'épiderme, annonciateur d'un amoureux orage orgasmique, d'une délivrante averse.
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Après quelques flutes, le son imaginaire de mandolines endiablées me donne la fièvre, puis elles se calment et sérénadent langoureusement evoilà mon ventre transperçé. A la rambarde du regard fier d'un aieul sur une photo jaunie je m'agrippe. Racines. Epines. Elles s'enfoncent dans ma mémoire et font saigner mes souvenirs. Nanna... Fatigue. Imigrée par procuration. Valises sous les yeux. "L'exil est une espèce de longue insomnie" n'est ce pas monsieur Hugo...
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Rechercher les regards, tenter de comprendre l'énigme des sourires, entrer dans la danse sans crainte du faux pas et tournoyer jusqu'au vertige...
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Ne plus penser. Ne plus panser. Enlever le garrot et se déverser lamentablement ou alors devenir plante, se trouver un pot et chlorophyliser. Se placer près d'une fenêtre et regarder les gens s'empêtrer. Aucune palpitation, aucune émotion, juste la sève qui alimente mes feuilles. Quelques unes tombent, d'autres poussent. La vie morne d'un végétal.
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

Le vide de la minute est un morceau de vie perdue, une flaque de sang qui noircie et sèche. C'est une larme qui pleure l'insipidité de ses propres larmes, le sel d'une quelconque passion... J'ai dix sept ans et vis comme dans une salle d'attente, de minute en minute vide je ne rêve plus, la notion du rêve implique un minimum de naiveté que je n'ai plus. Je conte mes assauts de fièvre et mes rages de dents à l'infini de ma solitude. Les autres tracent leur droite, moi je m'enferme dans mon cercle. Je traine mes chaussures sur les pavés de ma peine et toute de noire vêtue je pleure, je pleure sur mes amitiés déçues, sur ma conscience aigue, sur mes espoirs qui s'entêtent et mes désespoirs qui en rigolent, je pleure sur les pièges futurs qui m'enchaineront et déchireront mes coutures, je pleure sur le mot Amour qui usurpé de son droit d'auteur se voit associé au mensonger mot toujours... Celui qui prétendra m'aimer ne sera qu'un imposteur.

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Ce ne sont que des tours, tours de passe-passe, tours de principes, même pas la curiosité de goûter le monde après le couvre-feu. C'est écrit, j'ai compris: accepter les ornières, suivre les rigoles et les odeurs d'égouts. J'ai hurlé aujourd'hui cette intoxication dont je suis victime, ce besoin de mourir un peu, d'amputer cette gangrène de règles à respecter. Ma mère parfois au bout du rouleau me dit de foutre le camps...Ouais m'man, j'comprends que tu méprises en moi ce docteur Jeckyll et ce mister Hyde, cette double nature qui me fait tanguer et me donne une nausée permanente mais je reste, j'ai peur que le Temps profite de mon absence pour te manquer de respect...
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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

De mes yeux jaillisent les larmes, comme un énorme torrent en furie elles roulent bouillonnantes sur mes joues. La vérité vient de m'apparaître pure et limpide, elle m'a touchée en plein coeur et je pleure du bonheur d'enfin la détenir. J'avais de l'énergie mais elle était éparpillée, comme le feu d'artifice elle partait en vrille , vitesse fulminante, explosion et desespérantes retombées de cendres... Tout était voilé par le mensonge, le désir inconscient de vouloir y croire, de boire à cette source souillée par des tas de mauvaises excuses et de névroses en pagailles. Je verse des larmes comme on pose d'énormes fardeaux; elles sont lourdes mes larmes, elles me vident mais ne sont plus vides, elles ne tombent plus dans le vide, elles tombent et me libère. La seconde qui passe n'est plus une lutte pour envisager l'autre seconde. De par ma propre volonté, de par ma propre force j'ai décidé de vivre, je me suis accouchée....

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00

Les attentions attendues en vain

Les voeux qui ne se réalisent jamais

L'anniversaire sans gâteau ni bougies

L'espoir et encore l'espoir fou... et juste l'espoir trahi.

Les longues sonneries au bout du fil

Les lettres qui se font encore attendre attendre

Les promesses lancées en l'air

que l'on laisse retomber au milieu d'un pitoyable pretexte,

D'une lamentable excuse, d'une raison merdique et malhonnête

Une attente crucifiée et un regard de gosse plus vraiment de gosse.

Un père noel à la hotte minuscule

Et même parfois un père noel qui a oublié

Un cadeau à la va vite

sans emballage, sans étincelle, sans magie...

Et une calculatrice toujours et encore au bout de la table

Aux obscurs et sombres calculs qui expliquent à quel point la vie coûte cher...

Dire merci, surtout dire merci pour les inquiétudes et les sacrifices

que l'on a eu la mausaise idée de générer...

Alors aujourd'hui je n'ai plus peur de rien

Aujourd'hui c'est tout bénef...

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10 novembre 2005 4 10 /11 /novembre /2005 00:00
Regard sans un mot. Silence. Juste le vacarme du coeur, une collision frénétique de globules rouges, les veines qui enflent. L'amour n'a pas de parole. Surtout pas un seul son articulé, ne ressentir qu'avec l'épiderme, redevenir animal et se sentir tant et plus, se renifler encore et encore, se tenir, ne rien se dire, s'appartenir, juste, juste le vocabulaire de la caresse. Le corps ne ment jamais, le geste dévoile tout et la parole trahit alors chut...
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