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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 00:00

J’espère grand-père que tu es tout là-haut main dans la main avec grand-mère, que tu nous regarde avec indulgence, aies pitié de nos impatiences nous qui n’avons pas su compter avec toi les derniers grains de sable de ta clepsydre. Grand-père, homme fort d’un autre siècle, pardonne mon égoïsme d’enfant et pardonne leur mauvaise haleine. Quelque part avec ton départ c’est un peu de moi qui vieillit, aujourd’hui je suis un peu plus courbée et lorsque j’aurai atteint la courbure normale qui paradoxalement nous rapproche plus du ciel que de la terre je repenserai à toi et j’espère qu’un de mes fils aura un peu de ta ressemblance, histoire que rien ne meurt, que le flambeau continue. Ô doux souvenirs de l’enfance crucifiés, tu ressemblais à une mère poule qui me veillait à distance, merci de m’avoir offert le meilleur de mes jours. Con tutto il mio amore...

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