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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

Mon chéri, je ne désire et ne désirerai rien d’autre que ton seul visage , un visage qui a bouleversé et bouleverse mes jours et mes nuits et toute la génétique qui m’a catapultée dans la Lumière, loin des ombres de l’Ombre. Lorsque tes yeux se détournent, sache que j’ai le sentiment de vivre trois hivers en un seul. Moi, j’t’appelle mon chéri, mon amour, mon mec à moi, mon gars enfin toute une série de noms amoureux que je savoure. Dans cet anneau de destins où je venais de pénétrer, un ange attentionné a pris soin de me faire te rencontrer pour devenir une Femme, une vraie, avec tous ses instincts en alerte et toutes les lumières allumées, avec aucune de ses pièces dans la pénombre ; une femme-girophare, une femme-sirène, une femme qui assure et qui accouche, qui pense et qui panse, une femme qui s’loupe mais qui lutte, une femme qui pleure et qui a peur, une femme panthère et pantoufle une femme qui regarde ses fesses tous les matins et que l’on entend geindre dans la salle de bain, une femme qui s’regarde dans la glace avec un p’tit sourire en se disant qu’elle n'est pas si mal à regarder et qui un quart d’heure après, en recroisant un miroir, se dit qu’elle est bien la fille à sa mère… une femme complexe et complexée, bref une emmerdeuse…
Le matin, alors que tu es encore engoncé dans les draps de la nuit, je te respire et te respire encore . La nuit, lorsque tu es sous le joug du sommeil, je peux te regarder, te détailler puisque ni ton regard ni une impatience quelconque ne peuvent me déranger. Il n’y a que des questions dans ce lent travelling qui va de tes pieds à tes cheveux . Et s’il n’était plus là ce corps, comment j’ferais ? Tout est si définitif dans ma tête et mon cœur qu’à cette seule question je tire le drap sur toi comme pour que personne ne te voie : pas vu pas pris. Ne me prive jamais de toi....

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