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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 00:00

J’ai volé un instant de toi à ton insu. Lorsque par je ne sais par quel hasard mon regard s’est posé sur ta silhouette lointaine, je t'ai observé. Je n’arrivais pas à détacher mes yeux des tiens. Il y avait un décalage entre leur fragilité et la dureté de ton aspect. Je suis presque devenue sourde au sons du monde extérieur et je n’entendais que les sourds battements de mon cœur qui se surprenait d’être affolé. Allait-il se voir infligé d’un peut-être avorté ? Mais je ne pensais pas au peut-être. Je te regardais, je captais les ondes de ton charme en secret comme un plaisir solitaire, égoïste. Pourtant tes départs me laissaient déjà seule et sans justifications. Où était le sens lorsque tu partais ? Tu ne me laissais rien entrevoir, tu me paraissais si lointain, sans doute tu me semblais déjà à l’époque intouchable, si parfait, si beau. Tu traversais les autres entouré d’un silence noble et reposant. Aujourd’hui tu es à mes côtés et par je ne sais quel miracle il semblerait que tu m’aimes un peu… Ton cœur bat un peu pour moi, je suis dans tes pensées…. Le mien et les miennes te sont entièrement voués. On ne peut décrire l’immensité, je ne peux donc te décrire mon amour. Je le résumerai par ces mots tout usés : je t'aime.

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