Toutes ces minutes sans toi ne sont qu’une lente agonie, je ressens si cruellement le vide de ma moitié manquante, toi. Où es-tu? Que fais-tu? Ô mon chéri, mon corps près du tien, voilà le remède! Existe-t-il amour plus grand, plus vaste, plus profond? J’en doute. Je ne sais plus être sans toi, je ne sais plus vivre, moi qui me targuais de croître sans eau me voici desséchée, flétrie, toute chiffonnée, presque fanée. Ô crois-moi, toute cette dépendance, j’la trouve pas drôle! Je dépends de toi! quoi? moi?. Rends-toi compte du poids de cet aveu sous la plume d’une femme qui prétendait s’être accouchée seule et non seulement je te l’écris, je te dévoile ma fragilité mais je te supplie de t'empaler encore plus profondément dans mon corps, dans mon cœur, dans mon âme, dans ma tête. Prends conscience s’il te plaît que je suis devenue tel le lierre, si tu m’arraches de toi je meurs...