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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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16 septembre 2005 5 16 /09 /septembre /2005 00:00

Toutes ces minutes sans toi ne sont qu’une lente agonie, je ressens si cruellement le vide de ma moitié manquante, toi. Où es-tu? Que fais-tu? Ô mon chéri, mon corps près du tien, voilà le remède! Existe-t-il amour plus grand, plus vaste, plus profond? J’en doute. Je ne sais plus être sans toi, je ne sais plus vivre, moi qui me targuais de croître sans eau me voici desséchée, flétrie, toute chiffonnée, presque fanée. Ô crois-moi, toute cette dépendance, j’la trouve pas drôle! Je dépends de toi! quoi? moi?. Rends-toi compte du poids de cet aveu sous la plume d’une femme qui prétendait s’être accouchée seule et non seulement je te l’écris, je te dévoile ma fragilité mais je te supplie de t'empaler encore plus profondément dans mon corps, dans mon cœur, dans mon âme, dans ma tête. Prends conscience s’il te plaît que je suis devenue tel le lierre, si tu m’arraches de toi je meurs...

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