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L'absente... pourquoi? Parce que jamais là, toujours en vadrouille quelque part dans sa tête, parce que quand j'écris je descends du monde et de sa lassante rotation, je descends du manège infernal, je m'absente, je ferme, je m'éclipse, je m'invisibilise... J'ai utilisé l'écriture comme une catharsis, une thérapie, quelque chose qui me maintienne debout. Rien d'exceptionnel, une petite vie avec des petits problèmes, des souffrances comme il y en a tant d'autres mais voilà j'ai ressorti mon vieux cahier sur lequel j'écris depuis toujours et je vous le livre. Soyez indulgent, il n'y a rien de littéraire, il n'y a pas de talent, juste quelques écrits sur mes souffrances passées et actuelles. J'utilise le pronom personnel "elle" simplement pour ménager ma pudeur... elle c'est la gosse que j'étais au milieu d'une enfance poissée de solitude, c'est l'adolescente écorchée et c'est la femme que je suis. Des flash back et du maintenant, rien de construit, juste des coups de blues, des coups de sang, des coups de gueule et des moments d'amour puisqu'il y a "Vous" ou Eric, l'empêcheur de tourner en rond à qui je dédie nombre de mes lettres, mon lui, mon il, mon mari aujourd'hui, un homme que je vouvoie dans mes écrits parceque, tournesol, il est mon soleil. Merci de me lire....

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15 septembre 2005 4 15 /09 /septembre /2005 00:00
Elle savait qu’elle avait les yeux de son père dans la colère, tous ses fulminants éclairs, ses tonitruants tonnerres ; elle savait que face à la douloureuse humiliation elle voyait s’abattre devant ses yeux la cape rouge du torero, aussi rouge que le sang qu’elle voulait faire couler, un sang chaud et impétueux, le sang de la vie. Elle savait qu’elle était capable de s’emporter jusqu’à l’enfer. Le mot honneur était trop ancré en elle, c’était le mot de ses ancêtres, de sa race, de sa famille, de son clan, de son unité ; elle était du Sud, de l’Italie mais du Sud, elle était calabraise et ne s’en rendait jamais aussi compte que face à ses rages. Rien ne devait justifier, rien ne devait excuser mais elle ne savait faire autrement que répondre à sa logique, à son tempérament comme le taureau qui ne peut faire autrement que de répondre à son instinct, même si celui-ci le conduit irrémédiablement vers l’issue fatale. Bien souvent son orgueil échaudé avait anesthésié la douleur d’un échec et si elle en était là, dans le bien comme dans le mal c’était grâce et à cause de lui…
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